L'installation Visions transatlantiques s'articule à partir d'un programme informatique conçu spécialement pour explorer la topographie de l'infrastructure sous-marine d'Internet, sa connectivité avec l'espace terrestre et son processus de visualisation dans l'espace d'exposition. 

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Les visualisations qui en découlent sont générées par l'interprétation des données des câbles sous-marins relatives à la Submarine Cable Map de Telegeography. Celles-ci sont mises en dialogue avec les vues satellites de leurs sites d'atterrissages avec le littoral et des échantillons sédimentaires prélevés directement à partir de carottes forées dans le fond marin provenant du Programme International de Découverte Océanique (IODP) dans l'Atlantique. Ils sont visibles à travers un écosystème d'écrans montrant des observations au microscope, laissant apparaître également des fragments de résidus technologiques. 

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Les trajets des câbles deviennent un cadre d'investigation pour explorer notre relation à l'hyperconnectivité et à l'environnement terrestre, entrelacés avec des microfossiles du fond marin, considérés en sciences marines comme des bio-indicateurs essentiels de la reconstitution des climats anciens. 

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Depuis 2022, Juliette Lusven collabore avec l'Institut des Sciences de la Mer ​de Rimouski (ISMER). Dans ce contexte, elle a participé a une mission océanographique dans l'estuaire maritime du Saint Laurent, où elle a développé une série de vidéos sous-marines, dont une est présentée dans l'exposition.